ACBP HORS-STADE

La course à pied, un sport pour tous.

19 mai 2014

Marathon de Genève : interview de Muriel

 
 

2 semaines après ta participation au marathon de Genève, comment te sens-tu ? As-tu récupéré ?                    


Impeccable. Quelques souffrances dans les jambes les 2 jours après la course, mais avec du repos et des massages, tout rentre très vite dans l'ordre. J'ai finalement peu arrêté. Il faut dire qu'avec mon "sous-coach Philou" (le vrai coach étant Christian!!) nous avons fait de la récup en vélo pour reposer les jambes et permettre aux micro lésions de s'estomper.
Je préfère jouer la prudence pour mieux redémarrer après.
 
 
 
Tu réalises un temps de 3h48. Tu améliores ton record de 20 mn, peux-tu nous expliquer ta préparation (durée, entraînements) ?
 
Tout d'abord je dois dire que Genève était mon 3ème marathon (après Barcelone en 2012 et Paris l'an dernier).Il y a encore 3 ans je ne pensais pas du tout être capable de courir une telle distance, puis, d'entrainement en entrainement, et d'encouragements de la part de mes copains, je me suis lancée sur l'asphalte.Quand on projette un marathon, on part pour un entrainement long. Celui de Genève a duré 3 mois à raison de 4 séances (qui alternent fractionnés et séances longues) par semaine. Ca demande du temps et de l'investissement mais l'aboutissement en vaut la chandelle. Et quand on prépare un challenge (comme celui-là) à plusieurs, il y a de très bons moments de partage, de complicité et d'amusement. On en garde toujours de très bons souvenirs, des anecdotes et des photos.
Les séances préparées par Christian sont personnalisées et surveillées. Je lui transmettais mes graphiques vitesse/cardio chaque semaine et il me commentait tout ça à l'entrainement suivant. J'ai respecté scrupuleusement le programme et les conseils de Christian. Ca m'a apparemment bien réussi puisque j'ai amélioré mon temps de 20 min. Durant ces 3 mois, je me suis sentie sécurisée, et malgré le grand stress qui me caractérise (oui oui!!) je me suis présentée sur la ligne de départ assez sereinement. Merci Christian.
Je dois également ce joli temps à mon très fidèle partenaire de course, Philou, qui m'a tempéré sur le parcours lorsque j'avais tendance à m'enflammer, et qui m'a soutenu les 7 derniers kms. A ce moment-là, le mental doit prendre le dessus. Les jambes sont bien fatiguées. On a envie de s'arrêter. On croit que la souffrance est terminée, mais voilà qu'ils nous mettent une côte au 39ème km. Il faut s'accrocher. A ce moment-là, je ne sais pas que je vais améliorer mon temps, mais pour remercier mon sous coach de m'avoir supporté durant 3 longs mois, je fais le maximum pour ne pas le décevoir. C'est au moment de franchir la ligne d'arrivée, que je vois le chrono!!!
Hyper contente, fière, émue.... Même si pour moi, l'essentiel, c'est de l'avoir bouclé. (le marathon!!!) Merci Philou.

As-tu apprécié le parcours du marathon de Genève ?

 
Moyennement. En effet quand on commence avec 2 "capitales" prestigieuses (Barcelone et Paris) en plus sous un soleil radieux, Genève (avec sa bise noire qui est l'équivalent de notre mistral et un ciel très chargé) m'a semblée plus fade.
Tout d'abord, étant plus citadine et "touriste" (sport et culture!!) quand je parcours les 42km195, j'ai été lassée par ces longs chemins de campagne. 80% du parcours est en rase campagne. Du coup, moins de supporters et moins d'animations le long du trajet.
De plus, le vent fort et les dénivelés n'ont rien arrangé. L'avantage, c'est qu'il y a moins de participants (2000 au départ) et on a de la place pour courir sans se gêner.
L'arrivée est sympa puisqu'elle se fait au milieu du pont du MontBlanc, mais à cause du vent, ils n'avaient pas mis l'Arche. Du coup ça a enlevé le côté prestigieux de fin de course.

 
Maintenant, quels sont tes objectifs  ?

 
Tant que mon corps et mon "grand" âge me permettent de courir, j'ai envie de faire d'autres marathons et des semi-marathons. Je ne suis pas une sprinteuse, donc pas très intéressée par les courtes distances. Avec mes copains, on a envie de continuer la série des villes européennes. Berlin nous tente beaucoup car on nous a dit qu'il était merveilleux. Mais pour cette année, c'est raté car les places sont limitées. Londres et pourquoi pas..... New York??? mais d'abord il faut que je soigne ma peur des avions!!!
D'ailleurs s'il y a des coureurs intéressés par notre prochain objectif, plus on est de fous.....


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire